Les vaches ont besoin d’une bonne alimentation. Il faut que cette dernière soit vraiment riche en énergie, en protéines, en vitamines et en minéraux.

Zoom sur une bonne alimentation des vaches

Envie de vous lancer dans l’élevage bovin ? Pour assurer le bon développement de vos animaux et pour conserver sa santé, il est très important de prendre soin de sa santé. Dans cet article, nous allons faire un point sur la meilleure manière de nourrir une vache.

Soyez cohérent dans votre alimentation

Si vous vous demandez comment nourrir une vache, le premier conseil est d’être cohérent. L’heure de la journée et la quantité d’aliments sont toutes deux essentielles. Nourrissez toujours votre bétail à la même heure chaque jour ou dans les 30 minutes suivant l’heure cible. La cohérence est simple, mais précieuse. Si vous nourrissez le bétail quand vous le voulez, il mange quand il veut. Il est également essentiel de fournir un accès constant à de l’eau propre et fraîche à tout moment. L’eau détermine la consommation d’aliments, il est donc important de s’assurer que vos animaux boivent, surtout pendant les chauds mois d’été. La compagnie est presque aussi importante que des quantités équilibrées de protéines, d’énergie et de fibres. Les bovins aiment avoir un copain avec qui manger. Ils font mieux s’ils ne sont pas seuls. A l’instar de leurs amis les moutons, les vaches ont des besoins nutritionnels bien précis et nécessitent une alimentation riche en énergie pour rester en bonne santé.

Concentrez-vous sur l’apport de huit semaines avant à trois semaines après le vêlage

À partir de huit semaines avant le vêlage, l’effet des hormones de la vache sur l’appétit est progressif et s’accélère en période de close-up. Au vêlage, elle a perdu l’envie de manger à cause de son état hormonal. L’objectif sur cette période est de ralentir la baisse de l’appétit. Si une vache consomme 9,5 à 10 kg de matière sèche par jour au cours des sept derniers jours avant le vêlage, elle mangera 20 kg de matière sèche par jour 10 jours après le vêlage. Aucune vache dans un enclos fermé ou frais ne devrait jamais avoir à rivaliser pour l’alimentation en fonction du rang social. Une densité de stockage de 80 % dans un enclos frais est recommandée. Parce que leur appétit est déjà supprimé, s’ils doivent rivaliser pour accéder à la nourriture, il est probable qu’ils abandonneront facilement.

Faites coucher les vaches

Un temps de repos de 10 heures est le seuil critique. Plus, elles se reposent, et plus, elles mangent. Par conséquent, le confort des vaches est essentiel, sous la forme d’une litière propre et sèche et d’une bonne ventilation dans les bâtiments. Les facteurs liés à l’environnement social sont reconnus comme de plus en plus importants. Minimiser tout changement de groupe ou social chez la vache en transition réduira le stress et améliorera la prise alimentaire et la fertilité. Lorsque le nombre de jours que les vaches passent dans l’enclos fermé est inférieur à 16 jours, il y a une augmentation de l’incidence de la maladie.

Détectez la maladie tôt

Au lieu de qualifier les vaches fraîches atteintes de maladies de « cas de métrite », elles devraient être considérées comme un « échec de la transition ». En effet, tout est une question de gestion. La métrite n’est pas une maladie infectieuse, c’est une maladie métabolique qui survient avant le vêlage des vaches. Les chefs de troupeau peuvent obtenir un signal précoce des vaches pour savoir si elles auront des problèmes après le vêlage, car les vaches métrites mangent souvent moins avant le vêlage. Cela peut être détecté par un suivi, physique ou technologique, puis traité avant le vêlage. Les vaches malades pendant la période fraîche produisent généralement moins de lait et mettent plus de temps à se remettre en veau.

O.M