météo et apiculture

Météo et Apiculture : gel d’avril, perte de production de miel pour les apiculteurs

En avril dernier, les apiculteurs ont dû faire face à une baisse drastique des températures, qui a directement impacté leurs cultures. La vague de froid et de gel qui a sévi dans les cultures françaises, a été d’autant plus nocive pour les abeilles. Cet épisode n’a épargné personne et les apiculteurs s’interrogent encore sur le bouleversement climatique qui les a profondément touchés. Des fleurs à butiner qui se font rares, des abeilles qui ne ramènent plus de réserve, voici les conséquences directes causées par la baisse des températures. Toutefois, le gouvernement a annoncé la création d’un fonds de solidarité d’un milliard d’euros pour soutenir les agriculteurs touchés. Malgré ce soutien, certains apiculteurs restent très inquiets pour leur récolte. L’occasion d’aborder la question sur votre site d’information sur les animaux dans cet article dédié.

L’apiculture, une activité tributaire de la météo

Avant toute chose, il faut savoir que lorsqu’on choisit de faire de l’apiculture, nous sommes alors forcément tributaires de la météo. C’est pourquoi, il est fortement conseillé d’étudier les conditions météorologiques avant d’y installer sa culture. La météo est alors un élément clé en apiculture, pour que les abeilles puissent butiner de manière efficace, il faut que la végétation soit abondante, radieuse et généreuse. Les récoltes dépendent alors principalement des aléas climatiques, il faudra peut-être penser à déplacer les ruches si les mauvaises conditions météorologiques persistent. Mais quelle menace réelle représente le gel pour l’apiculture ? Tout d’abord, le gel anéantit les capacités de floraison des plantes et des arbres. C’est pourquoi, le gel des arbres a rendu impossible la récolte de miel de fleurs et d’acacia. Le gel a également grillé tous les boutons et bourgeons des acacias. Ce dernier a donc été meurtrier aussi bien pour les cultures que pour les abeilles ces dernières semaines. De plus, les cultures peuvent tout aussi bien souffrir de la sécheresse, qui peut impacter la qualité des nectars et des pollens nécessaires à l’alimentation des abeilles. C’est pourquoi, nous devons faire face à ce bouleversement climatique, accentué par un réchauffement climatique de plus en plus préoccupant. Les dérèglements climatiques impactent directement les fleurs et les bourgeons. C’est pourquoi, nous nous devons de nous adapter à ces dérèglements qui seront malheureusement de plus en plus fréquents.

Les conséquences pour les abeilles

Si les conséquences ont été lourdes pour les cultures, elles l’ont également été pour nos chères butineuses. Certains producteurs ont perdu des ruches entières à cause de la famine, ils retrouvaient même des tapis entiers d’abeilles mortes devant la ruche. La survie de milliers de ruches est en jeu aujourd’hui. Tout simplement, à cause de la chute des températures, les abeilles mobilisent toute leur énergie pour chauffer leur ruche. Et si elles ne peuvent pas se chauffer, elles meurent.

De plus, les abeilles étaient affamées car elles avaient accès à très peu de nectar et les fleurs à butiner se faisaient rares. Pour lutter contre ça, certains apiculteurs les nourrissent eux-mêmes avec un peu de sucre, du sirop ou le miel produit l’an dernier. Plus de la moitié des fleurs de colza et d’acacia ont brûlé avec le froid, principales ressources de butineuses. Les mielleries tournent aujourd’hui au ralenti, la production a baissé de 70% par rapport à l’année dernière. En bref, les abeilles produisent à peine assez de miel pour se nourrir et les colonies se développent mal.

O.M